Bernard, juriste
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai obtenu une maîtrise en droit privé et droit des affaires, puis un DESS en droit-économie-gestion des entreprises agricoles et agroalimentaires à l’université de Toulouse. […]
Le juriste agricole assure un rôle d’information et de prévention :
Le juriste agricole fournit des prestations personnalisées et en développe de nouvelles :
Le juriste agricole prépare ses interventions :
Le juriste agricole travaille pour une organisation professionnelle (syndicat par exemple) ou pour une grande entreprise. Il est souvent spécialisé dans un droit particulier (droit fiscal, droit du travail, droit des sociétés…). Disponible, il travaille essentiellement au bureau mais se déplace parfois aussi sur le terrain où sa présence peut-être nécessaire, pour des audits par exemple. Ses horaires sont fixes, mais peuvent connaître des variations (réunions le soir). Autonome, il organise librement son emploi du temps. Son activité évolue selon l’actualité. Il agit sous l’autorité d’un directeur de service ou d’entreprise, ou des élus professionnels de son organisation.
Le juriste agricole maîtrise sa matière spécifique, et de façon précise les tâches habituelles (contrat de travail, recours…). Vigilant sur l’état de ses connaissances, il les actualise. Il maîtrise l’outil informatique. Il dispose d’aptitudes à la rédaction, sait s’exprimer et animer. Il développe de bonnes capacités relationnelles face à l’appréhension du domaine juridique de son public, ainsi que des capacités de compréhension afin de cibler les questions posées ou recentrer les propos. Il fait preuve de pédagogie et sait écouter, analyser. Il s’adapte à ses différents partenaires (consultants, administrations, avocats…), avec qui il sait instaurer le dialogue et un climat de confiance. Il est également curieux et organisé.
Le juriste agricole peut devenir responsable de service juridique (service social par exemple). Il peut également choisir de travailler dans un cabinet de consultants, d’avocats ou s’installer à son compte.
Avec des compétences complémentaires, il pourra envisager un poste de formateur ou des fonctions moins juridiques (en direction des ressources humaines ou dans d’autres fonctions administratives…).