Bernard Laucou, juriste en Haute-Saône
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai obtenu une maîtrise en droit privé et droit des affaires, puis un DESS en droit-économie-gestion des entreprises agricoles et agroalimentaires à l’université de Toulouse. Cela équivaut aujourd’hui à un master 2. Je travaille à la Maison des agriculteurs de la Haute-Saône depuis 24 ans et j’ai intégré la Chambre d’agriculture en 2008.
En quoi consiste votre travail ?
Je conseille les exploitants et les propriétaires fonciers dans tous les conflits qui peuvent intervenir : problèmes de voisinage, baux ruraux, etc. J’apporte également un appui juridique aux Cuma (Coopératives d’utilisation du matériel agricole), aux associations foncières de remembrement et au centre de formalités des entreprises. J’interviens dans le cadre de la Chambre d’agriculture et au sein du service agricole juridique (SAJ) de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort mis en place par les organisations agricoles de ces deux départements.
Qu’appréciez-vous dans ce métier ?
C’est un métier très varié, riche en contacts. Je défends les exploitants agricoles, parfois au tribunal paritaire des baux ruraux ou à la cour d’appel de Besançon. Il y a une dimension un peu sociale.
Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?
Ce métier exige de la patience et de l’écoute car il faut consacrer du temps aux personnes qui viennent vous voir et prendre du recul sur les dossiers. Il faut également être très rigoureux, car une approximation peut avoir de lourdes conséquences. Pour conclure, je dirai qu’il faut aimer rendre service.