Céline Honneux, palefrenière dans l’Eure
Comment vous-êtes vous dirigée vers la filière équine ?
Depuis l’âge de 10 ans, je suis passionnée de cheval et d’équitation. J’ai passé un Bac Pro CGEA (Conduite et gestion de l’exploitation agricole), option Equin, au CFA d’Yvetot (Seine-Maritime). Puis, pendant une dizaine d’années, j’ai été palefrenière dans plusieurs haras de pur-sang, de galopeurs et de trotteurs. J’exerce toujours ce métier, mais à mon compte avec des chevaux en pension.
En quoi consiste précisément le métier de palfrenier ?
Il faut d’abord prendre soin du cheval, qu’il soit en bonne santé, l’alimenter, nettoyer et désinfecter son box. Il faut également s’occuper de la reproduction, du poulinage et éduquer les jeunes chevaux. C’est un métier à responsabilité, car les chevaux qui sont confiés peuvent valoir plusieurs milliers d’euros.
Que conseilleriez-vous à un jeune qui veut exercer ce métier ?
Etre passionné par les chevaux est une première condition. L’apprentissage et les stages sont un bon moyen pour découvrir le métier. Les tâches confiées au palefrenier varient en fonction du type de haras : galopeur, trotteur ou saut d’obstacle. Enfin, il ne faut pas craindre de travailler dehors et ne pas compter son temps.