inséminatrice

Témoignage d'une inséminatrice

Témoignages

Angélique Bruhl, inséminatrice dans la Bas-Rhin

Comment êtes-vous devenue inséminatrice ?

J’ai toujours eu envie de travailler au contact des bovins. Après un BTS (ACSE), j’ai poursuivi avec une Licence pro en génétique et développement de l’élevage. Cette formation m’a permis d’obtenir la licence d’inséminateur, indispensable pour exercer cette profession. Après mes études, j’ai été embauchée par une coopérative d’insémination artificielle.

Comment s’organise votre travail ?

J’assure trois types de prestations auprès des élevages : le conseil et le planning d’accouplement, l’acte d’insémination et le contrôle de la gestation par palper rectal ou échographie. C’est un travail très saisonnier. En période de pointe, automne-hiver, je visite une quarantaine d’élevages par jour contre une douzaine en été. Mais j’apprécie de bénéficier d’une grande autonomie et d’organiser mes tournées comme je le souhaite.

Quelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier ?

Il faut avoir le sens du contact avec les éleveurs, être à l’écoute et aimer travailler avec les animaux. L’acte d’insémination demande du calme, pour éviter le stress de l’animal, et de l’habileté. La rigueur est également indispensable pour bien suivre les accouplements. Enfin, il faut accepter certaines contraintes telles que le travail les dimanches et autres jours fériés. Et ne pas oublier que c’est un métier qui nécessite beaucoup de déplacements en voiture. Je fais plus de 5 000 kilomètres par mois.

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